Le recouvrement, levier d’optimisation de votre trésorerie

Un recouvrement maîtrisé et efficient est un levier majeur pour optimiser sa
trésorerie et réduire le risque créance client. L’enjeu est plus que jamais stratégique
dans une conjoncture inédite, où les délais de paiements tendent à se rallonger.
En plein cœur de la crise sanitaire, on a souvent entendu dire que la trésorerie était
« le nerf de la guerre ». Et pour cause ! La quantité de fonds dont une entreprise
dispose est plus que jamais vitale pour régler ses créances, payer ses salariés ou
encore investir. Bref, pour continuer à se projeter dans l’avenir.
Pour pérenniser sa trésorerie, le premier réflexe va souvent consister à « réduire la
voilure », en maîtrisant ses dépenses. La mise en place d’un recouvrement efficace
en est l’autre pendant pour l’améliorer et la sécuriser. L’entreprise peut ainsi réduire
le différentiel entre encaissements et décaissements, et améliorer son Besoin en
Fond de Roulement (BFR). L’enjeu est d’autant plus important dans le contexte actuel
que cet indicateur clé devrait augmenter de 3 jours en moyenne cette année France,
pour passer à 69 jours.

Les entreprises qui accélèrent leurs flux de paiements, peuvent accéder facilement et
rapidement à une source de financement moins couteuse qu’un emprunt. Un vrai
atout lorsqu’on sait qu’en France 42 %* des PME ont demandé un crédit de trésorerie
à leur banque au second semestre 2020 pour couvrir leurs besoins.
Un enjeu clé face au rallongement des délais de paiement

La mise sous cloche actuelle de l’économie s’accompagne d’une augmentation des
délais de paiement, constatée par près de la moitié des entreprises, en particulier les
PME et TPE. Malgré les aides de l’État, la facturation se retrouve grandement
impactée, et de vraies tensions se font sentir au niveau des règlements des créances
tout le long de la supply chain.

Attention à l’effet domino ! Si la loi, en France, plafonne les délais de paiement à 60
jours calendaires ou 45 jours fin de mois, on obverse souvent que dans les faits, ils
vont bien au-delà actuellement. Ils devraient atteindre les 72 jours fin 2020 (soit + 2
jours par rapport à 2019)*. Résultat : nombre d’entreprises – même en bonne santé –
mettent leur trésorerie et leur activité en péril ainsi que celles des entreprises de leur
écosystème, car ne parvenant pas à recouvrir assez vite les factures de leurs clients
débiteurs.

Une priorité stratégique dans le monde d’après
Ces problématiques de trésorerie ont agi tel un catalyseur ces derniers mois et
nécessite de rester vigilant avec ses flux d’encaissements.
Que ce soit en s’appuyant sur des moyens internes, externes ou digitaux, nombre
d’acteurs économiques ont pris conscience de la nécessité de mettre en œuvre de
réelles stratégies de recouvrement de leurs créances, et de les intégrer à la stratégie
globale de leur entreprise.

Dans « le monde d’après » qui commence à se dessiner, ce pilotage efficient du
recouvrement sera crucial pour dégager des volants de trésorerie plus importants,
optimiser la gestion du poste clients et réduire les risques d’impayés. Il en va de la
performance financière des entreprises, mais aussi de la pérennité de leurs activités.