Interview de Olivier Belma, Fondateur de la Revenue Factory

C’est passionnant de travailler avec des gens passionnés

Olivier Belma, Fondateur de la Revenue Factory

Fondateur de La Revenue Factory, créé il y a 5 ans. Société hybride qui propose à la fois du conseil, du logiciel Saas et de l’animation de communauté sur les sujets du risque et de relation financière client pour les marchés BtoC et BtoPro.

Comment est née La Revenue Factory ?

En tant que Responsable recouvrement puis fraude, j’ai constaté qu’à chaque fois que je cherchais à me faire accompagner sur une problématique par des consultants internes ou externes, personne n’était en capacité de m’accompagner, me challenger sur les problématiques métier.

Que ce soit le recouvrement, les moyens de paiement, la prévention d’impayés, on ne parlait jamais du métier. A la suite de ce constat, je me suis dit que si cela m’avait manqué, cela pouvait manquer à d’autres entreprises.

Depuis quand travaillez-vous avec iQera ?

J’ai travaillé avec iQera en tant que Donneur d’Ordres de 2006 à 2009 chez un grand opérateur de la téléphonie mobile et au sein de La Revenue Factory depuis 4 ans.

Quelle est la vision de votre entreprise ?

Nous nous inscrivons dans une démarche de développement dans la durée. Nous ne sommes pas dans une logique court-termiste. Nous développons des solutions agiles et simples d’utilisation basées sur des réponses à des problématiques métier. Nous souhaitons avancer et continuer à croître en nous appuyant sur des projets, réalisations et produits concrets. 

Quelles sont vos principales missions aujourd’hui avec iQera ?

iQera est partenaire fidèle des Smart Sessions. Nous animons la communauté des dirigeants du Recouvrement.

Avez-vous quelques chiffres clés à nous communiquer ?

Les Smart Sessions, c’est :

  • 17 sessions
  • participations de 57 donneurs d’ordres aux Sessions
  • 270 abonnés à la page LinkedIn

Connaissez-vous des impacts (positifs ou négatifs) des évolutions technologiques sur vos métiers ?

Dans le métier du recouvrement, il n’y a pas de révolution technologique propre au métier. La vraie évolution, depuis quelques années, est que le métier du recouvrement s’ouvre de plus en plus aux façons de faire qui existent autour de lui.

La digitalisation et l’automatisation du métier changent complétement l’approche que l’on peut avoir dans la manière de relancer les clients et de gérer les plans de relances. Les choses bougent énormément en ce moment sur les moyens de paiement. Il faut rester vraiment en veille permanente et comprendre comment intégrer au mieux ces outils dans les parcours de relance clients.

Qu'est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ?

Paradoxalement, les métiers du recouvrement, du risque et de la fraude, sont dans le back office des entreprises donc avec moins de moyens. Mais ce sont des métiers qui sont d’une richesse folle car nous travaillons avec énormément de professions au sein d’une entreprise : finance, relation clients, marketing client et opérationnel, retail, e-commerce, juridique, compliance …

L’autre facette très intéressante est de devoir gérer 2 éléments antagonistes à savoir, essayer de récupérer le maximum d’argent tout en respectant des personnes débitrices qui peuvent se trouver en situation de précarité.

La crise sanitaire vous a-t-elle amené à modifier votre façon de travailler / de vous organiser ?

 

Nous nous sommes construits sur des modèles pour travailler à distance et donc, sans le vouloir, nous étions prêts. Nous étions habitués à travailler à distance. Les grèves des transports à Paris en décembre 2019, ont été des répétitions générales. Mara, l’outil de supervision que nous commercialisons est en mode Saas. Il est totalement administrable et utilisable à distance et sur tous types de device.

Quelles sont, selon vous, les erreurs à ne pas commettre ?

Il ne faut pas chercher à être à la mode dans le recouvrement. Il faut se poser la question de ce qu’une nouvelle technologie, un nouvel outil va réellement apporter dans la complexité du parcours. Il ne faut pas chercher à faire de l’universel sur le recouvrement mais à s’adapter à des situations qui demandent des réponses différentes.

La deuxième erreur est de croire qu’en harcelant un client nous allons récupérer de l’argent. Il faut comprendre pourquoi la personne n’a pas payé. Il y a quelques mauvaises mais surtout beaucoup de bonnes raisons vues du débiteur. Il faut accompagner ces personnes pour leur permettre de trouver une solution pérenne. C’est une responsabilité sociale mais aussi un investissement en fidélisation pour l’entreprise.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

Prendre le temps d’analyser en profondeur les situations car elles sont souvent complexes et s’intéresser réellement aux débiteurs en les écoutant.

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